« Alors, qui suis je ?
Et bien ma fois, juste moi 😉
Une enfance en campagne dans un petit village de 500 habitants, très paisible, à l’abris de toute perturbation majeure. Mes parents sont agriculteurs d’une petite ferme de vaches, de cochons et de céréales. Un frère et une soeur plus grands, qui ont déjà quittés le foyer quand j’arrive à peine à l’adolescence.
Ma scolarité est relativement normale, faillit repiqué ma première S, je passe mon bac sans éclat, pour aller, perdu comme beaucoup d’autres en études supérieures.
Ah si, une perception grandit depuis plusieurs années. Celle d’être dévalorisé de la part de mes parents, de mes coachs en sport, de mes profs peu à peu… est ce cela être normal ? être moyen ?
L’avenir va révéler que cette perception ne vient que de moi et de mon propre regard sur moi-même. Cela aura toute son importance pour la suite.
Par l’intermédiaire d’une rencontre et d’une chance inouie (car ce n’est pas mon dossier qui aurait pu me sauver), j’intègre une école d’ingénieurs. Ce n’est pas l’école en soi qui me motivera mais la participation au challenge Les Entrepreneuriales. Ce concours de création d’entreprise deviendra l’étincelle qui changera mon parcours et ma vie à jamais.
Cette étincelle me donne un sens et me fait comprendre qu’il ne faut pas attendre 50 ans pour entreprendre : c’est bon, c’est décidé, je créerai mon entreprise le plus tôt possible. « Copiez et vous réussirez », cette phrase entendu lors d’un séminaire résonne en moi, le mode d’entrepreneuriat en franchise me parait alors destiné.
Après un très beau premier non d’un franchiseur en 2014 (merci Corinne), il s’en suivra mon premier challenge de jeune entrepreneur : trouver un apport financier pour lancer son premier projet.
Les fonds trouvés, en 2015, je créé ma première société, et s’en suivra 3 autres en 4 ans.
Mon but personnel : créer des entreprises efficientes en termes d’organisation, où les salariés et les clients reconnaissent leur singularité, leur talent personnel »